Musique

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Les insoumises
3:57
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Les insoumises
Les insoumises
Paroles : G. Albert - L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Dans la lumière de vos mémoires, dans le néant des terres promises
J’irai planter mon drapeau noir, j’irai traquer les insoumises
Dans le crachin de vos discours, dans l’infamie de vos fortunes
J’irai vomir des mots d’amour, j’irai cracher des pierres de lune
Que nous importe le poids des armes
Que vous dressez un jour ou l’autre
Se lèveront les insoumises
Que nous importe le poids des mots
Le bruit des chaines malgré la peur
Elles reviendront les insoumises
Dans le maquis des courants d’air, dans les vitrines à sensation
J’irai lancer des cris de pierres, j’irai faucher vos illusions
Dans le manteau de nos chagrins, dans le tissu de vos erreurs
Je taillerai des lendemains, à l’abri des spéculateurs
Que nous importe le poids des armes
Que vous dressez un jour ou l’autre
Se lèveront les insoumises
Que nous importe le poids des mots
Le bruit des chaines malgré la peur
Elles reviendront les insoumises
Vous partirez aux quatre vents pour profitez de vos rapines
En Suisse ou aux Iles Caïman pour barboter dans vos piscines
Montez des murs autour de vous, des barbelés des miradors
Quand je n’aurais plus que des clous, je viendrais vous mettre dehors
Que nous importe le poids des armes
Que vous dressez un jour ou l’autre
Se lèveront les insoumises
Que nous importe le poids des mots
Le bruit des chaines malgré la peur
Elles reviendront les insoumises
Insoumises malgré la peur
Insoumises malgré la peur
Insoumises malgré la peur
Elles reviendront les INSOUMISES
Insoumises malgré la peur
Insoumises malgré la peur
Insoumises malgré la peur
Elles reviendront les INSOUMISES
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Vouloir c'est pouvoir
3:58
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Vouloir c'est pouvoir
Vouloir c'est pouvoir
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Tout ceux qui me disent que vouloir c’est pouvoir
me font bien rigoler avec leurs histoires
il n’y a que dans les contes qu’on transforme les crapauds
il n’y a que dans la bible qu’on peut marcher sur l’eau
Reprenez les rêves dont vous êtes les apôtres
nous ne sommes pas égaux allez les vendre à d’autres
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Quand tu nais en Afrique de parents sidaïques
Ta chance de survie n’est pas plus grosse qu’un confetti
Quand tu nais à Sarcelles au milieu des poubelles
ta chance d’être président avoisine le néant
Donne moi le pourcentage de fils d’ouvriers
qui sont devenus ministres, qui ont fait HEC
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Vouloir c’est pouvoir donne une bonne conscience
à tous ceux qui cherchent une reconnaissance
Vouloir c’est pouvoir c’est tirer un trait
sur toutes les chances qu’hier on te donnait
Mieux vaut être né dans les beaux quartiers
aller à l’école dans les classes protégées
pour les autres c’est sur il faudra du courage
vouloir c’est pouvoir éviter le naufrage
Limiter la casse, parer au plus pressé
et viser les places qu’on veut bien te laisser.
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
Le point sur le i la barre sur le t, il n’y a pas d’égalité
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Sauve-toi
3:09
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Sauve-toi
Sauve-toi
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Quand j’dirai trop souvent qu’c’était mieux avant
que j’parlerai avec passion de la pluie et du beau temps
Quand j’regarderai Pernaut sans envie de zapper
que Dieudoné et Zemour me feront rigoler
Arrête-moi arrête-moi mon amie
sauve-moi sauve-moi je t’en prie
sauve-toi
Quand j’raconterai ma vie sur les plateaux télé
Quand le front national aura mon amitié
Quand j’dirai que les jeunes ce sont des bons à rien
et qu’une bonne guerre ça leur ferait du bien
Arrête-moi arrête-moi mon amie
sauve-moi sauve-moi je t’en prie
sauve-toi
Quand j’irai chez l’curé pour une confession
que j’croirai au bon dieu et à la rédemption.
Quand j’dirai qu’en France les gens ne travaillent pas
Et qu’tous les chômeurs ce sont des hors la loi
Quand mon dernier espoir sera la révolution
ou qu’j’aimerai le capital avec coeur et passion.
Quand j’me trouverai canon et que j’irai draguer
les copines de mes fils à la sortie du lycée.
Arrête-moi arrête-moi mon amie
sauve-moi, sauve-moi je t’en prie
sauve-toi
Arrête-moi arrête-moi mon amie
sauve-moi, sauve-moi je t’en prie
sauve-toi
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Western
4:26
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Western
Western
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Un stetson sur la tête une étoile des épaulettes
Un remington à la ceinture, la contrée n’est pas si sure
Un fidèle destrier
et le Texas à pacifier
Western
Le shérif est un homme bien il aime l’ ordre et le maintien
Il protège les bourgeois des bandits sans foi ni loi
Il flingue les indiens
Mais personne ne dit rien
Western
C’est le règne du silence faut pas attendre de clémence
Dans toutes les bonnes séries B c’est le bien qu’est étoilé
Une corde pour seule justice et les juges à son service
Il faut naître du bon coté au pays des libertés
Western
Des esclaves sont évadés, il faudra les rattraper
Un homme, une femme et 3 enfants, il n’y a rien deºvraiment touchant
Le shérif les a pistés
Il va bientôt les serrer
Western
Il tient en joue la famille mais c’est là qu’ºça part en vrille
Le vl’a les 4 fers en l’ air à manger de la poussière
Le shérif s’est fait buté
l’autre mec était armé
Western
La morale de cette chanson c’est qu’il faut faire attention
Et qu’même si t’es outillé tu peux toujours te faire flinguer.
Si tu aimes la justice et que tu bosses dans la police
Faut pas faire n’importe quoi pour faire respecter la loi.
Western
C’est le règne du silence faut pas attendre de clémence
Dans toutes les bonnes séries B c’est le bien qu’est étoilé
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Le clown triste
4:26
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Le clown triste
Le clown triste
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Comme un clown qui fait son numéro, tout en en sachant que le cirque va fermer
J’avance avec mes gros sabots, dans l’espoir de t’faire rigoler
Sous mon maquillage et mon nez rouge je cache mes angoisses, mes errances
Au fond il n’y a rien qui bouge que toutes ces balles que je lance
Je te raconte mon Histoire, je vide mon sac sans pudeur
Un peu comme on va au lavoir pour retrouver de la blancheur
J’aimerai faire un tour de piste pour voir si je peux être bon
Et puis changer ce qui existe faire de l’or avec du charbon
Mais l’envie me trahit aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahit
Mais l’envie me trahit aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahit
J’aimerais te parler des fleurs, des marguerites de mon costume
Je sais qu’tout ça n’est un leurre faudrait que je mente et que je l’assume
J’ai envie de quitter la piste, de laisser la place à un jeunot
De faire un beau salut d’artiste et de m’enfoncer dans le chaos
Mais l’envie me trahit aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahit
Mais l’envie me trahit aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahit
A force de tout scénariser, je crois que j’ai perdu le fil
Quitter la route pour les sentiers c’est à tes risques et périls
J’ai avec moi ma bouteille qui reste ma meilleure ennemie
Avec elle je trouve le sommeil, Quand je me perds dans la nuit
Mais l’envie me trahie aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahie
Mais l’envie me trahie aujourd’hui c’est assis que je vois la vie
Mais l’envie me trahie
Si il existe un bon dieu, j’aimerai tant qu’il me pardonne
D’avoir fait couler les yeux de ceux qui m’aiment et qui me donnent
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La finance
3:32
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La finance
La finance
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
De tours de verre en tours d’ivoire,
tout se transforme en tour d’argent
De tour de main en tour de force,
passe passe qui glace l’indigent
De compte en Suisse, en contentieux,
les contes s’étalent sous nos yeux
c’est une Kerviel de milliards
au paradis des licencieux
Je vois des RIB en ribambelle
et des bureaux immaculés
car au sein de ces citadelles
l’atmosphère est aseptisée
T’es convaincu par le pouvoir
et vaincu par tous ses bienfaits,
T’attend le prochain jeudi noir
pour enfin pouvoir repleurer
Quelle époque, quelle époque épique, quelle époque, quelle époque épique
Le monde entier à tes genoux
te regarde brasser les billets
tendant les mains et puis le cou
pendant qu’toi tu fais ton marché
Si le gens crèvent devant ta porte
tu t’sens pas vraiment concerné
c’est le plus fort qui l’emporte
et on ne va pas tergiverser
Et maintenant à cause de toi
ma vie dépend que des chinois
des taïwanais et des indiens
qui travaillent pour 3 fois rien
D’écritures en écris durs,
ma plume en pèse des tonnes
il n’y a rien qui me rassure
même si plus rien ne m’étonne
Quelle époque, quelle époque épique, quelle époque, quelle époque épique
Quelle époque, quelle époque épique, quelle époque, quelle époque épique
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L'idole
3:56
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L'idole
L'idole
Paroles : T. Greillot - L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Enterrez-moi ce soir, je suis déjà mort.
Le fond de mes veines est noir, traînez mon pauvre corps.
J’ai fait le charmant, l’inspiré, le rebelle
J’ai suçé le rock pour le mettre à la poubelle.
Hissez-moi haut ce soir, moi je n’en ai plus la force.
Incendiez mon histoire, je vous fournis l’amorce.
Raccrochez mon passé à ces photos jaunies.
je n’ai plus rien à donner, acclamez mon agonie.
Je voudrais tant qu’hier soit demain, que le présent ne me vaut rien
J’ai plus la foi j’ai plus l’envie, une idole en sursis
Assis dans une caravane, avec l’air climatisé
je tire sur un bon havane, en comptant tous mes billets
Je vous ai bien fait rêver, maintenant j’demande le silence
Pour que ma voix fatiguée essaie d’combler mon absence.
Mes succès je les vomis, pour financer ma culbute
Mon passé je le réduis à des complaintes de trois minutes
Le nez dans la farine, et le cul coincé au bar,
j’ai les pieds dans la soupline pour adoucir mon cauchemar.
Je voudrais tant qu’hier soit demain, que le présent ne me vaut rien
J’ai plus la foi j’ai plus l’envie, une idole en sursis
Et puis il y a mon manager qui n’veut pas que j’arrête
Qui me dit c’est pas pour moi qu’est pas l’heure de la retraite
Alors j’traine les festivals comme un zombie sous amphét
Pour un rien j’fais un scandale à tout le monde je prends la tête
Je voudrais tant qu’hier soit demain, que le présent ne me vaut rien
J’ai plus la foi j’ai plus l’envie, une idole en sursis
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Inertie nerveuse
3:21
$ 1.29
Inertie nerveuse
Inertie nerveuse
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Je n’ai rien décidé je n’ai que des idées
des désidératas et des idées ratées
J’ suis plein d’inertie, je passe mes nerfs ici
et là un peu aussi et puis je négocie.
Je me compromets dans des compromis
Mais je me démets de mes idées ainsi.
Je sens qu’il faudrait que je bouge (x4)
Je me sens concerné par les combats perdus
mais je me suis perdu sans avoir combattu.
Je souhaite des mesures dans la démesure
mais j’ prends la mesure et tout ca me rassure
Je sens qu’il faudrait que je bouge (x4)
Il y a tant de questions que je me pose
y a de quoi en faire une overdose
Est-ce moi qui fait crever l’Afrique ?
Est-ce moi l’réchauffement climatique ?
Qu’est-ce qu’un régime démocratique ?
Jusqu’où iront les fanatiques ?
Qui possède la bombe atomique ?
Et qui passera à la pratique ?
Peut-on croire un homme politique ?
Est-ce un miracle l’informatique ?
Quels intérêts sert la justice ?
Quels intérêts sert la police ?
Comment combattre l’intolérance ?
A qui profite la tolérance ?
Je n’ai rien décidé je n’ai que des idées
des désidératas et des idées ratées
J’ suis plein d’inertie, je passe mes nerfs ici
et là un peu aussi et puis je négocie.
Je sens qu’il faudrait que je bouge (x4)
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Sans j'aime
4:28
$ 1.29
Sans j'aime
Sans j'aime
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Comme le silence résonne moins que la fureur
et la paix a moins de poids que la bombe
j’ai mis des barbelés sur mon coeur
je crache mon venin à la ronde.
De mes amis je fais des ennemis
j’envie leurs succès et leurs vies.
Je marche seul avec le mépris
que j’ai pour vos rêves et envies.
J’ai toujours pris sans jamais donner
mais je suis de ceux qui oublient
Je vous fais l’accolade quand vous me rencontrez
je sais calculer ma sympathie
Dans tous les domaines je donne mon avis
et je suis la loi sur tous les sujets
Je vous trouve naïf et sans répartie,
Vous sentir médiocre c’est ca qui me plait.
Je suis seul seul seul seul avec ma haine
que je dresse comme un emblème j’aime quand ça saigne
Je suis seul
Dans le néant glacé de mes certitudes
Chacun trouve sa place en dessous de moi
Il faudra prendre pour habitude
d’avancer dans l’ombre de mes pas
J’ distille mes conseils comme des paroles sacrées
et ceux qui m’écoutent iront tout droit au fiel.
Je suis passé maitre dans l’art du contre-pied
n’oubliez jamais que je vous surveille.
J’aime quand ça saigne
Je suis seul seul seul seul avec ma haine
que je dresse comme un emblème j’aime quand ça saigne
Je suis seul
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Allons enfants
3:48
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Allons enfants
Allons enfants
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Dès ma petite enfance j’ai porté des drapeaux
Sauvé la république des salauds d’aristos
le 14 juillet on leur faisait la peau
nous étions des hommes libres nous étions tous égaux
L’école de Jules Ferry m’a fait croire en mes chances
et avec tout le monde j’suis rentré dans la danse
je n’ai rien vu de l’état et de son insolence
La police la justice et toutes leurs arrogances
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
une main derrière une main devant
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
et un couteau entre les dents
Je vois le président sur l’bateau de Bolorré
nous dire tout sourire que ca va s’arranger
pendant que les ministres explosent les budgets
en appart, en cigares et puis en jet privé
Quand les impôts arrivent je sors sans bouclier
Pendant que Liliane fait tourner les billets
à la table de jeu je n’suis pas invité
moi pauvre sans-culotte le pantalon baissé
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
une main derrière une main devant
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
et un couteau entre les dents
Dès je prends la bagnole je me fais aligner
mais pour EADS personne n’est inculpé
Karachi, l’Angola des écrans de fumée
Toutes les malversations et les marchés truqués
Mais rien ne les arrête ils me donnent des leçons
à bien y réfléchir ils me prennent pour un con
J’fournirai pas la corde mais je serai au balcon
Le jour où dans la rue vous serez des millions
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
une main derrière une main devant
Une main derrière une main devant pour chanter allons enfants
et aux mains pleines les innocents
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La valse brune
4:12
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La valse brune
La valse brune
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Sur la place du village, dans tes nouveaux habits
Tu fais plus que ton âge, même un peu défraîchi
Pour être certain de plaire, tu t’es parfumé
Avec les mots d’hier tout juste édulcorés
Toujours les mêmes saluts et les mêmes drapeaux
Un air de déjà vu et comme un goût de trop
C’est la valse brune, ce soir les flambeaux s’allument
Pour une nuit sans lune, pour une valse brune
Les musiciens s’accordent, relisent la partition
c’est un morceau pour cordes qui se joue en canon
Pour prendre la mesure, tu es devant la scène
Trop longtemps que ca dure ta coupe de bière est pleine
Tu as le coeur en fête, le jour est arrivé
Il n’y a qu’une tête et puis qu’une seule idée
C’est la valse brune, ce soir les flambeaux s’allument
Pour une nuit sans lune, pour une valse brune
C’est le bal au village mais je n’suis pas invité
On dit que j’ai la rage et qu’il faut me brûler
J’entends ton rire gras qui déchire la nuit
J’entends tes cris de joie rythmer mon insomnie
C’est la fin du voyage derrière les barbelés
Je fais plus que mon âge en pyjama rayé.
C’est la valse brune, ce soir les flambeaux s’allument
Pour une nuit sans lune, pour une valse brune
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Si vous n'étiez pas là
4:25
$ 1.29
Si vous n'étiez pas là
Si vous n'étiez pas là
Paroles : L. Dervillez
Musique : Ward Léonard
Il y a tant de monde pour nous tuer
Si peu de monde pour nous sauver
Il y a tant d’rivières à traverser
Si peu de gués là où passer
Le temps efface mes certitudes
J’pourrais aimer la solitude
Il y a tant de dieux pour nous haïr
Et trop d’candidats au martyr
Il y a tant de paroles à trahir
Si peu de traces des souvenirs
Le temps efface mes certitudes
J’pourrais aimer la solitude
Si vous n’étiez pas là mes amis, croyez-moi je ne serais qu’un silence
Si vous n’étiez pas là les enfants et puis toi je ne serais qu’un silence
Il y a tant de mots à prononcer
Si peu de courage pour parler
Il y a tant de larmes à faire couler
Si peu de mots pour les sécher
Le temps efface mes certitudes
J’pourrais aimer la solitude
Il y a trop de rêves dans la nuit
Pas assez quand la lune s’enfuie
Trop d’espoirs jetés aux orties
Trop de combats que l’on oublie
Le temps efface mes certitudes
J’pourrais aimer la solitude
Si vous n’étiez pas là mes amis, croyez-moi je ne serais qu’un silence
Si vous n’étiez pas là les enfants et puis toi je ne serais qu’un silence
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Qui nous sommes
3:27
$ 1.29
Qui nous sommes
Paroles : L. Dervillez
Musique : T. Chevalier
Souvenez-vous mes frères des courses dans les collines
de nos fusils de bois des herbes et des épines
Bien avant l’autoroute des bosquets et des champs
qu’on connaissait par coeur, en parfait combattants.
De la petite cabane que nous avions montée
avec des rondins et des noisetiers tressés
Grand-père en maître d’oeuvre et nous en ouvriers
On grillait les saucisses dans notre cheminée
Qui nous étions qui nous sommes qui nous serons ?
Souvenez mes frères des bises des parents
tous les soirs au coucher c’était réconfortant
après les mauvaises notes de se sentir aimé
nous aurions tout donné pour faire leur fierté
Des foots dans la boue en plein mois de janvier
Nous défiions le temps et l’inactivité.
Et quand ca cartonnait avec la carabine
Y’avait des plombs perdus dans les gouttières voisines
Qui nous étions qui nous sommes qui nous serons ?
Les plans échafaudés pour quitter la maison
ont manqué de courage de détermination
Quand grondait la révolte nous étions tous unis
non à l’autorité lancé comme un défi
On se cognait parfois pour mieux se retrouver
on sentait de la haine et d’l’amour mélangés
Il y a eu les copains les filles et la pratique
il y a eu la jeunesse il y a eu la musique
Qui nous étions qui nous sommes qui nous serons ?
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